Lynparza (olaparib)

LYNPARZA® est indiqué dans 4 indications thérapeutiques. 

Lynpara (olaparib) est le premier inhibiteur de PARP (Poly-ADP-Ribose-Polymérase), qui permet aux femmes atteintes d'un cancer de l’ovaire récidivant sensible au platine avec une mutation BRCA (BReast CAncer) de prolonger la survie sans progression1-3 

Cancer de l'ovaire

Informations de prescription

Indications thérapeutiques dans le cancer de l’ovaire

Lynparza® est indiqué en monothérapie pour le :

  • Traitement d’entretien des patientes adultes atteintes d’un cancer épithélial avancé (stades FIGO III et IV) de haut grade de l'ovaire, des trompes de Fallope ou péritonéal primitif avec mutation des gènes BRCA1/2 (germinale et/ou somatique) et qui sont en réponse partielle ou complète à une première ligne de chimiothérapie à base de platine.
  • Traitement d'entretien des patientes adultes atteintes d’un cancer épithélial de haut grade de l'ovaire, des trompes de Fallope ou péritonéal primitif, récidivant et sensible au platine et qui sont en réponse (complète ou partielle) à une chimiothérapie à base de platine.

Lynparza® en association au bévacizumab est indiqué pour le:

  • Traitement d’entretien des patientes adultes atteintes d’un cancer épithélial avancé (stades FIGO III et IV) de haut grade de l'ovaire, des trompes de Fallope ou péritonéal primitif et qui sont en réponse partielle ou complète à une première ligne de traitement associant une chimiothérapie à base de platine au bévacizumab et dont le cancer est associé à un statut positif de la déficience en recombinaison homologue (HRD), défini par une mutation des gènes BRCA1/2 et/ou une instabilité génomique.

Dosage et administration

Recommandations de dosages pour Lynparza® comprimés pelliculés1

Remboursement en Belgique

Olaparib fait l’objet d’un remboursement s’il est administré en monothérapie pour le traitement d'entretien des patientes adultes atteintes d’un cancer épithélial avancé de haut grade de l'ovaire, des trompes de Fallope ou péritonéal primitif nouvellement diagnostiqué avec mutation BRCA et qui sont en réponse à une première ligne de chimiothérapie à base de platine.2

Il s’agit d’une patiente2:

  • atteinte d’un cancer épithélial stade FIGO III ou IV de l’ovaire, des trompes de Fallope ou péritonéal primitif nouvellement diagnostiqué
  • Et avec une histologie de haut grade confirmée
  • Et avec une mutation délétère confirmée ou suspecté du gènes BRCA1 et/ou 2 (germinale et/ou somatique)
  • Et qui a terminé sa dernière dose de chimiothérapie de première intention à base de platine pas plus de 8 semaines avant le début du traitement par olaparib
  • Et qui est en réponse à la chimiothérapie de première intention à base de platine récemment arrêtée, à savoir :
    • soit en réponse complète, étant aucune maladie mesurable à l’imagerie après chimiothérapie et un niveau normal de CA-125,
    • soit en réponse partielle, étant une diminution du volume de la tumeur de > ou = 30% par imagerie entre le début et la fin de la chimiothérapie ou aucune maladie mesurable par imagerie après la chimiothérapie et un taux de CA-125 qui n’est pas tombé au niveau normal

Olaparib fait l’objet d’un remboursement de continuation après 2 ans de traitement d’entretien conformément au § 10210100 s’il est administré en monothérapie pour le traitement d'entretien de ces patientes atteintes d’un cancer épithélial avancé de haut grade de l'ovaire, des trompes de Fallope ou péritonéal primitif résiduel stable et qui sont en réponse à une première ligne de chimiothérapie à base de platine.

Il s’agit d’une patiente:

  • Pour laquelle une imagerie médicale appropriée (CT-scan ou IRM), réalisée 2 ans après la demande de remboursement conformément au § 10210100, a démontré la présence d’une maladie restante stable et les mesures en série de CA-125 ne montrent pas de rechute
  • Et qui, selon l’avis du médecin traitant, peuvent tirer un bénéfice de la poursuite du traitement

La spécialité pharmaceutique à base d’olaparib fait l’objet d’un remboursement conformément au § 10950000 si elle est administrée en monothérapie dans le cadre du traitement d'entretien des bénéficiaires adultes atteints d’un cancer épithélial séreux ou endométrioïde de haut grade de l'ovaire, des trompes de Fallope ou péritonéal primitif, récidivant et sensible au platine avec une mutation du gène BRCA, n’ayant jamais été traités par une spécialité pharmaceutique à base d’olaparib ou un autre inhibiteur de PARP dans une ligne préalable.

Le bénéficiaire doit avoir reçu au minimum 2 lignes d’une chimiothérapie à base de platine et doit être en réponse complète ou réponse partielle (selon les critères RECIST) à la dernière chimiothérapie à base de platine administrée et cela jusqu’à la fin de la chimiothérapie.

L’intervalle entre l’avant-dernière ligne de chimiothérapie à base de platine et la progression de la maladie est d’au moins 6 mois.

Ceci concerne:

  •  Un bénéficiaire n’ayant jamais été traité par une spécialité pharmaceutique à base d’olaparib ou par un autre inhibiteur de PARP : le bénéficiaire ne peut pas avoir terminé sa dernière ligne de chimiothérapie à base de platine plus de 8 semaines avant le début du traitement par la spécialité pharmaceutique concernée
  • OU un bénéficiaire ayant déjà eu une première autorisation de remboursement pour la spécialité pharmaceutique à base d’olaparib (§7770000) avant l’entrée en vigueur de la présente règlementation.
 

Une mutation délétère confirmée ou suspectée du gène BRCA (germinale et/ou somatique) doit être indiquée par un centre agréé pour la génétique humaine ou par un NGS-réseau qui a adhéré à la convention avec l’INAMI.

Cliquez ici pour soumettre une demande de remboursement électronique via la plateforme eHealth.